Dawson’s Creek, Saison 1

Dawson’s Creek

Le pouvoir des histoires bien racontées

Marianne Content
3 min readApr 11, 2020

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6 Saisons, 128 épisodes, 96 heures, l’équivalent de 8 jours à raison de 12h par jour mais en fait tout ça en 26 jours donc une moyenne de 3h30 par jour, tous les jours…. Et BOOM, Dawson’s Creek c’est fini. Je fais la promesse de ne plus jamais re-regarder cette série qui m’aura tant appris en tant qu’ado, et tant marquée pour le reste de ma vie !

Je reste cependant admirative de cette série pour :

- La capacité des acteurs à nous faire vivre leurs émotions comme si c’était les nôtres ; leur crédibilité de jeu, souvent liée à la réalité que les acteurs vivaient à l’époque, est puissante et bouleversante,

- La qualité de l’écriture avec des rappels entre épisodes, des détails relevés qui apportent du corps à l’histoire pour laquelle rien n’est jamais laissé au hasard. La précision des dialogues et bouts d’histoire est absolument incroyable. Il faut aussi y voir beaucoup de sous-texte, de mise en abime avec la vie réelle du réalisateur et de critique de la série elle-même. C’est comme si il y avait plusieurs niveaux d’écriture et c’est bluffant.

- La qualité des “leçons de vie” que les histoires nous apprennent tout au long des saisons : ne pas avoir peur d’être vulnérable, d’aimer, de prendre des risques, de dire oui à la vie, être là les uns pour les autres, la notion de possibilités, l’importance du dialogue et de la communication, l’acceptation de la différence, etc. Tous les sujets de société et de vie sont abordés, et souvent avec beaucoup de modernité par rapport à l’époque.

- L’incroyable scénarisation et continuité dans la manière de filmer : chaque détail compte, chaque mise en scène est diablement précise et extrêmement bien exécutée. En 128 épisodes je n’ai pu remarquer que 3 erreurs : un micro visible sur Joey saison 1, Jack qui n’a pas le même bras cassé entre deux scènes du même épisode et un mec dans un arbre qui n’a rien à faire là, saison 6. C’est du génie ! Un exploit de réalisateur !

Et tout ça à une époque où les moyens techniques sont très limités, les réseaux sociaux et la communication facile inexistants, et où la plupart des personnes présentes sur le plateau vivaient leur première expérience TV ! Une belle leçon de vie, de création, de fiction.

Le pouvoir des histoires n’a pas de limite.

Elles nous inspirent, nous émeuvent, nous bouleversent, nous transforment, nous poussent à passer à l’action. Rien ne vaut une histoire bien racontée. Et Dawson’s Creek nous a certainement fait ce cadeau.

Maintenant, place à un confinement déconnecté et constructif !!!!

#DAWSONsCREEK #ItsOver #BackToReality

ps : Joey and Pacey forever 😍

Joey et Pacey

More interesting read here:

“The characters on Dawson’s Creek felt more, read more, cared more, cried more and, above all, talked more than any previous depictions of TV teens. Irritating though it may have been, the level of discourse set a new standard for the portrayal of fictional adolescents, one from which we’re still benefiting today. Without Dawson’s Creek and the self-possession with which Williamson imbued his alter egos there would be no OC, no Gossip Girl and, currently, no Riverdale. For its many faults, Dawson’s Creek can ultimately be credited with ending the era of the Dumb Teen Show, raising the bar and irrevocably changing the face of young-adult TV.”

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